Bienvenue dans les coulisses de MY TRENDY AGENCY avec la fondatrice, Joelle…

 

Hello Joelle !

 

En 2016 tu semblais vivre à 1000km/heure, qu’en est-il maintenant ? 

C’est toujours un peu vrai, même si j’ai décidé de vivre et travailler à un rythme un peu plus slow. Ça pourrait sembler contre-nature quand on me connaît, mais c’est un vrai désir né à Paris. Quitter l’Hexagone pour m’installer à 7000 km dans les îles de Guadeloupe s’inscrit dans cette démarche. Vivre en Europe loin des miens et avoir perpétuellement envie de soleil, de vie en bord de mer, avoir le souhait d’écrire davantage sur la Caraïbe et l’Amérique : cela n’avait plus de sens. Surtout dans la période actuelle où nous sommes fortement incités à réduire notre empreinte écologique. Mon époux photographe et moi avons fait le choix qui s’imposait.

Tu es incroyable, quelle vie as tu prévu de mener en Guadeloupe ?

Depuis la fois dernière, j’ai levé le pied chez My Trendy Agency pour développer le blog Elle dit 8 : mon espace d’expression autour de mes passions plurielles. J’ai eu la formidable opportunité d’écrire un guide de voyage sur les îles de Guadeloupe pour lequel les Editions Nomades m’ont laissée carte blanche. Ce beau projet a réveillé mon rêve d’ado de Master de journalisme, que j’ai réalisé à l’ESJ. Les éditions Gallimard m’ont ensuite sollicitée pour rejoindre un collectif de journalistes réunis autour d’un beau livre : 500 idées pour des escapades nature en France.

A la rentrée, Charles et moi avons accepté quelques jolies missions chez My Trendy Agency autour du voyage et de la gastronomie. Nous verrons si le Covid nous laisse l’opportunité de les développer. J’ai également dit oui à deux belles propositions de magazines : devenir la rédactrice en chef d’un magazine caribéen et contribuer à la rédaction d’un nouveau magazine qui se lance en Guadeloupe.

Génial ! Pour faire tout cela, es-tu obligée d’être à 100% sur tes activités de journaliste ?

J’y ai songé un temps. J’ai même failli sauter le pas l’an dernier, avant de me raviser sous les conseils de mes proches. Pas de regret : j’ai trouvé mon équilibre en me partageant entre le professorat et le journalisme. J’accompagne des adolescents en difficulté scolaire sur un planning qui m’offre des plages de liberté que je consacre à mes projets en parallèle. Concrètement, je suis debout dès 5h pour bosser un peu avant de partir. J’ai la chance de finir mes journées tôt et d’avoir des après-midis de libre. Je peux donc me replonger dans mes dossiers sur ces plages horaires. Je voyage essentiellement durant les vacances scolaires. Mes journées ont la particularité d’être chargées, mais passionnantes ! Il m’arrive tout de même de devoir faire des choix, par moment. Comme pendant mes études de journalisme au cours desquelles j’ai été moins régulière sur le blog.

Comment as tu réussi à mettre en pause ton « bébé » ?

Ce sont des choix réfléchis. Je savais que ce diplôme serait un tremplin pour développer Elle dit 8 et mes activités liées à l’écriture. C’est un cercle vertueux. Je l’ai fait pour le meilleur. Et puis je déteste faire pour faire. Bien faire ou ne pas faire, c’est mon credo. Je préfère différer certains articles dans le temps afin que le rendu soit à la hauteur de mes attentes. J’ai la chance d’avoir un lectorat qui comprend cela et apprécie ma façon de mener le blog. Je reste connectée sur les réseaux sociaux et quand une pause s’impose, j’en explique les raisons ; ceux qui me suivent comprennent.

Tu sembles bien entourée et occupée, comment ton entourage perçoit cette insatiabilité ?

Certaines personnes ne comprennent pas, car elles ont besoin d’une attention soutenue, d’une présence régulière. Lorsque je travaille sur un dossier chronophage, il m’arrive d’être dans ma bulle pendant un moment, sans donner ou prendre des nouvelles. Ce n’est pas par manque de considération. Durant ce laps de temps, j’ai juste besoin de focaliser mon énergie sur un projet à mener à bien. Heureusement, la majeure partie des personnes qui m’entourent comprend cela et on se retrouve avec bonheur, comme si on s’était quitté la veille. J’ai un noyau de copines entrepreneures qui ne savent pas vivre sans projet en ligne de mire. On y trouve une source d’épanouissement. Les avoir dans mon entourage est super inspirant

Que dirais-tu à ces personnes qui ont clairement décidé de rejeter ton ambition ?

Je respecte leur choix et trace ma route. C’est parfois décevant, mais il faut l’accepter et lâcher prise. Je fais partie de ceux qui pensent qu’il faut aller au bout de ses rêves pour atteindre ses objectifs. Une citation du réalisateur Xavier Dolan m’accompagne au quotidien : « Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais ». Cela s’accompagne de sacrifices. Charles est une source d’inspiration pour cela : il sait se donner les moyens de vivre sa vie rêvée. J’encourage tout le monde à trouver sa voie et à foncer pour ne pas vivre dans les regrets.

C’est ce que tu fais avec les adolescents ?

Oui, clairement ! Ce sont des jeunes qui manquent souvent de confiance en eux. Leur scolarité en école primaire les a souvent cassés. Ils se sentent nuls parce que pas adaptés au système scolaire standard. Je les aide à se reconstruire et à poser les bases d’un avenir plus lumineux. Lorsqu’ils découvrent mes activités journalistiques, ils me disent souvent : « oh la chance » ! Je leur explique que ce n’est pas de la chance, que j’ai bossé pour vivre mes rêves. Je les incite à ôter leurs œillères, à briser le plafond en-dessous duquel ils vivent courbés pour se relever, aller de l’avant et viser haut, quel que soit leur secteur d’activité. Durant l’année qu’on passe ensemble, je les exhorte à sortir du schéma fataliste dans lequel ils s’enferment, dans lequel leur entourage les enferment. « Nous sommes nos choix », disait Sartre.

Et toi, quelle enfant étais tu ? As-tu toujours eu cette envie de vivre ?

Quand j’étais gamine, j’étais ce qu’on appelle une enfant précoce. J’apprenais vite, sans effort. J’avais soif d’apprendre, mais pas forcément ce qu’on m’enseignait à l’école. J’avais envie de plus. Les livres et les voyages effectués avec mes parents m’ouvraient sur le monde. J’avais des rêves plein la tête, des envies de découverte, des idées d’histoire. Je mettais la vie en poème. Cette flamme m’anime encore et l’écriture tient toujours une place importante dans ma vie. Mes deux premiers guides de voyage m’ont donné une sensation de plénitude quand je les ai vus en librairie. J’ai une folle envie de remettre le couvert prochainement. Les idées de destination à couvrir sont là, avec des propositions d’angle un peu différentes. C’est exaltant !

concernant My Trendy Agency, quel est le programme ?

Un nouveau site Internet sera mis en ligne cet automne. De beaux clients nous ont déjà contactés pour faire venir des blogueurs découvrir les îles de Guadeloupe dans nos pas. Charles & moi avons également de beaux projets dans l’archipel et plus largement aux Caraïbes. Envie de toucher d’autres cibles avec d’autres vecteurs que les blogueurs ou influenceurs. Nous attendons juste que le COVID nous offre un peu de répit pour lancer la machine. La suite au prochain épisode !

Super, tu nous partageras cela ! Un dernier projet à nous partager ?

Il y en a toujours plus d’un dans les cartons ! La photographie me passionne. J’ai très envie de continuer à me perfectionner pour traiter des sujets qui me tiennent à cœur, avec l’objectif d’exposer un jour, pourquoi pas. J’ai un excellent professeur à domicile avec mon photographe de mari !

Un grand merci Jöelle pour cet échange riche et authentique, nous allons suivre tes aventures de près !

 

Retrouvez Joëlle sur les réseaux:

 

www.elledit8.com

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Hey Les Copines

Caroline et Julia se rencontrent à Los Angeles en 2014, ensembles elles décident de créer cette belle communauté de femmes qui bougent ! C'est en 2020 qu'un nouveau vent souffle sur la communauté avec l'intégration d'une équipe de girlboss : Manon, Maëve, Marine, Alix, Sophie et Caro C. Bons plans, expériences, créations, voyages, entrepreneuriat, expatriations : les copines abordent tous les sujets qui leur tiennent à coeur.


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