Bienvenue dans les coulisses de Pâquerettes Paris avec la fondatrice, Manon

 

Hello Manon !

 

Une marque de lunettes … à fleurs ! D’ou t’es venue cette idée ?

Hello la communauté! Tout d’abord merci pour votre soutien, votre bonne humeur quotidienne et votre joli univers de girls boss!

L’idée m’est venue lors d’un voyage à Miami, je portais une couronne de fleurs et des lunettes rondes jaunes (style hippie) et en me penchant pour accrocher la lanière de ma spartiate la couronne de fleurs est tombée sur mon front, rattrapée par la monture de lunettes. En relevant la tête j’ai rigolé puis je me suis dit “mais c’est ça qu’il me faut, des fleurs sur les lunettes!!”

Voilà de quoi l’idée est partie!

La marque existe depuis fin 2014, peux-tu nous donner les dates clés de son développement ?

2016: En 2015 et jusqu’à Mai 2016 c’était une activité en parallèle de mon métier dans une banque d’investissement. Puis en Avril 2016 l’enseigne Le Bon Marché m’a téléphoné pour passer une grosse commande en urgence. Il a fallut jongler 2 mois avec mon travail « officiel » qui était très prenant et la marque de lunettes qui me prenait de plus en plus de temps et d’énergie. Mais en Juin j’ai quitté mon travail pour me consacrer à Pâquerettes Paris à plein temps.

Nous sommes partis, avec mon conjoint, faire un tour de France pour démarcher les boutiques en direct. Nous avions avec nous, dans le coffre de la voiture, tout le stock, les cartons et l’imprimante pour envoyer les commandes du site tous les jours et pour pouvoir vendre directement le stock aux boutiques intéressées. C’est comme ça que le réseau de boutiques partenaires a commencé à se créer.

2016 c’est aussi l’année ou j’ai créé l’outil de personnalisation de lunettes de le site internet. Ainsi les clients peuvent crééer elles-mêmes les lunettes de leur choix avec des montures et fleurs différentes que les modèles proposés sur l’eshop.

2017: J’ai embauché mes premières stagiaires! Nous travaillions de mon domicile à l’époque… Puis en Septembre 2017 j’ai fait le salon Who’s Next à Paris, puis le White Show à Milan et à ce moment là la demande a explosé. Impossible de rester travailler de la maison, le stock prenait de plus en plus de place. J’ai donc ouvert l’atelier Pâquerettes dans le 15ième arrondissement à Paris et embauché Julie une superbe étudiante en alternance à l’année.

2018: Le nombre de boutiques partenaires a dépassé mes espérances, nous en comptions plus de 100 dans le monde entier dont les Galeries Lafayette de Dubai, de Beyrouth et de Paris Montparnasse. Nous avions continué à faire les salons Who’s Next et le White Show deux fois par an, ce qui a rassuré nos clients existants (les boutiques).
2018 est aussi marqué par le développement de Pâquerettes Paris en Chine. Développement qui a mené à une proposition de rachat de la marque par une entreprise Chinoise…

2019: Après de nombreuses questions concernant la vente de la société, je décide de sauter le cap, j’avais déjà envie d’autres choses. J’avais l’impression d’avoir fait le tour de la marque et que pour aller plus loin il fallait lever des fonds et je n’avais pas du tout envie de me lancer dans ce processus. Les négociations commencent pour le rachat de la marque avec les chinois. Puis en Septembre j’apprends que les investisseurs se sont retirés de l’entreprise qui devait me racheter la marque donc tout est tombé à l’eau sans pouvoir rien y faire. Entre temps de mon côté, je m’étais déjà bien détachée de la marque, j’avais fermé l’atelier et lancé mon activité de freelance (web design) qui me plaisait davantage que faire des lunettes toute la journée 😅 (car les lunettes sont toujours fait-main!).

2020: J’ai fermé la société pour la repasser en auto-entreprise. Ainsi j’ai moins de frais et de démarches mensuelles à faire, puis Pâquerettes redevient mon activité secondaire. Je ne fais plus de salon, je me contente d’envoyer les commandes du site et les commandes des boutiques partenaires, et ce rythme me convient parfaitement.

Comment as-tu fais au début sur le plan financier ?

Je pense que c’est le rêve de tout le monde d’être son propre patron ! Au moins on sait pourquoi et pour qui on se lève le matin et se tue à la tâche. C’est une remise en question quotidienne et beaucoup de stress mais la moindre bonne nouvelle est tellement gratifiante ! C’est une expérience qu’on devrait tous essayer pour arriver à se surpasser, à être autonome et pour apprendre de ses erreurs.

Sinon sur le plan financier j’ai fait avec les économies que j’avais grâce à mes jobs étudiants pendant les études !

Quelle était ta plus grosse peur avant de te lancer ?

J’en n’avais pas vraiment vu que c’était au début une activité ludique que je pratiquais le week-end. Puis quand j’ai dû quitter mon travail pour m’y consacrer à 100%, je me disais « tu essaies et si ça marche pas tu retrouveras un travail ». 

Si tu pouvais changer / recommencer quelque chose, ça serait quoi?

Rien! J’ai adoré être à 100% consacrée à la marque durant des années et je suis contente de l’avoir gardé en activité « annexe » maintenant.